PGW : quand il s'agit une fois encore de payer pour attendre
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- Le 31/10/2014
- Dans Événements
Pour sa cinquième édition, l'espoir d'une amélioration de la Paris Games Week était permis. Mais dans la pratique, il est difficile de conserver cet optimisme face à ce que propose le salon.
"La Paris Games Week 2013 n'a été qu'un salon proposant de payer quelques euros pour jouer quelques minutes à un jeu qui allait sortir quelques jours plus tard" : voici ce que vous pouviez lire sur GameArt il y a quelques mois. Cela faisait référence à l'édition précédente qui s'était plutôt mal passée et qui offrait alors un rapport qualité-prix particulièrement bas. En effet, si vous vous souvenez bien, cette dualité prix élevés - longues durées d'attente avait été l'un des gros défauts de l'édition 2013 du salon. Au moment de la publication de cette brève, on entretenait encore l'espoir de voir une certaine amélioration dans ce salon qui l'année dernière avait été qualifié par certains de "salon de la honte".
La Paris Games Week a-t-elle donc pris en compte les très mauvais retours qu'elle avait reçu ? Voici la réponse en deux photos qui se veulent symboliques du salon dans son ensemble :
Outre le prix des entrées qui a une fois de plus augmenté, le prix des repas reste lui aussi suspendu au double de celui que l'on trouverait n'importe où à l'extérieur. Il en va de même pour tous les consommables des nombreux bars et sandwicheries du Parc des Expositions et -dans une moindre mesure- pour les vêtements, peluches, posters et autres des points de vente du salon. Côté stands des gros éditeurs, c'est également le même constat que l'année dernière : Call of Duty, Far Cry 4, Evolve, The Order: 1886 et de très nombreux autres jeux se cachent derrière des dizaines de joueurs attendant que ce soit leur tour de découvrir une démo de quelques minutes.
Finalement, non : les organisateurs de la Paris Games Week n'ont pas pris en compte l'avis des joueurs et propose une nouvelle fois cette formule qui laisse un goût amer. Une chose est sûre : la séance d'entrainement à la patience et au don de soi que propose le salon ne sera pas au goût de tout le monde.