Rapide aperçu de la Paris Games Week 2015 avant son ouverture
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- Le 27/10/2015
- Dans Événements
Alors que la Paris Games Week ouvre ses portes demain au grand public, on vous offre un tout petit coup d'œil sur ce que l'on peut attendre du salon cette année.
Cet après-midi avait lieu la pré-ouverture de l'édition 2015 de la Paris Games Week : plusieurs heures durant lesquels le salon avait ouvert ses portes aux journalistes, professionnels de l'industrie et célébrités du milieu, mais aussi plusieurs heures qui auront été l'occasion de découvrir un avant-goût du salon qui accueillera le grand public dès demain. Si vous avez prévu d'y faire un tour ou que vous hésitez encore, voici donc en quelques points de quoi vous faire une meilleure idée de ce à quoi vous pouvez vous attendre.
Le premier de ces points sera, vous vous en doutez, ce qui reste le Talon d'Achille du salon parisien depuis ces trois ou quatre dernières années : la surpopulation. Chaque année, la Paris Games Week propose une surface d'exposition plus grande, mais chaque année, le nombre de visiteurs croît tout aussi vite. Si les organisateurs assurent sans cesse tout faire pour respecter le "confort minimal" de leurs visiteurs, ils prouvent en même temps que leur définition de ce confort minimal n'est pas la même que celle d'autres salons, notamment la gamescom dont la densité de visiteurs est trois fois moindre que celle de la Paris Games Week.
Comme chaque année, un espace d'exposition plus grand a donc été promis et on constate en effet que les allées ont bien grandi, néanmoins cet espace sera sans aucun doute une fois encore insuffisant et on peut s'attendre à retrouver un confort dans les déplacements comparable à celui de l'édition précédente. Pour ce qui est des stands, c'est le même constat : ils s'adaptent simplement à la nouvelle augmentation d'affluence et évitent que le confort ne diminue encore. Il a même été surprenant de découvrir des queues se former alors qu'il s'agissait aujourd'hui d'une ouverture accueillant un nombre de personnes très limité, largement en dessous de la foule qui débarquera à partir de demain.
Ensuite, en termes de contenu, on retrouvera grosso modo le même concept que d'habitude et que pour n'importe quel autre salon du même genre : les prochains grands jeux triple-A. Seule la disposition et l'importance des différentes marques du Jeu vidéo change et cette année, en plus de sa conférence, Playstation est sans aucun doute celui qui a pris possession du salon. Star Wars Battlefront, Uncharted, Destiny, le Playstation VR et même Call of Duty sont autant de jeux à venir qui y sont présentés, à un point tel que le stand Xbox, malgré ses exclusivités plus ou moins temporaires, fait pâle figure. Square Enix est lui-aussi largement représenté et a réservé un très large emplacement devant sa scène pour accueillir le public.
Pour ce qui est des autres petits stands, bien peu visités mais parfois plus intéressants que les grosses productions, on retrouve une année de plus la librairie du Jeu vidéo -qui ne s'est pas encore remis de sa cure d'amaigrissement de l'année précédente- ou encore le stand Jeux Made in France qui présente les créations de petits studios indépendants. Mais la nouveauté de cette année est la galerie d'Art qui, malgré sa taille affreusement minuscule et ses œuvres pas franchement folichonnes (il faut dire qu'elles sont créées dans le but de servir de décoration d'intérieur et non dans un objectif artisitique pur), a au moins le mérite d'exister. Une nouveauté qui fait donc plaisir à voir et qui vient soulager de la disparition de la salle de conférence qui, il y a 12 mois encore proposait une conférence intéressante, responsabilisant les parents et les incitant à s'intéresser aux loisirs de leurs enfants plutôt que de les dénigrer de loin.
Après tout cela, soyons clairs et allons droit au but : on continue de déconseiller la Paris Games Week. Ce salon a grandi au fil des années et pas toujours en bien : certes, il dispose de certains bons points et il est l'occasion de découvrir de nouvelles choses dans le monde du Jeu vidéo, mais ses nombreuses et très longues files d'attente ainsi que l'inintérêt des plus gros stands, qui ne proposent qu'une courte démo ayant avant tout un rôle de publicité envers celui qui n'est vu que comme un consommateur, ne sont que l'un de ses nombreux défauts. Si le salon a aussi certaines qualités, son contenu général ne vaut pas la peine de dépenser le prix d'un billet pour y accéder.
Peut-être que cela finira par changer lors des futures éditions ; on espère en tout cas ...