Corruption des youtubers : Microsoft nie, EA à son tour accusé
Alors que l'affaire entre Microsoft, Machinima et Youtube continue de parcourir les médias, elle prend à présent une nouvelle tournure maintenant que l'on apprend qu'Electronic Arts s'adonnerait au même genre de pratiques.
Il y a quelques jours, la toile commençait à s'embraser suite à une rumeur accusant Microsoft de payer certains youtubers afin de promouvoir leur dernière console. En deux ou trois jours, c'est le web vidéoludique tout entier qui est au courant de cette affaire. Face à cela, la branche française de la firme décidait de faire parvenir sa réaction officielle à plusieurs médias. Elle y explique ne pas être au courant des détails de ces contrats, rejetant ainsi la faute sur Machinima. Toujours selon cette réaction officielle, le constructeur aurait immédiatement demandé à la chaîne de cesser ce programme et d'ajouter un avertissement expliquant qu'il s'agit de publicité rémunérée sur chaque vidéo en faisant partie.
Cette déclaration est-elle la stricte vérité ? Microsoft n'était-il réellement au courant de rien ? Certainement pas puisqu'un peu plus tard, en association avec Machinima, ils rejettent à nouveau la faute sur les youtubers eux-mêmes qui selon eux étaient dès le début censés préciser qu'il s'agissait de publicité.
Alors que cette histoire aurait pu se tasser en quelques jours ou semaines, on découvre que cette affaire ne fait en réalité que commencer puisque c'est maintenant au tour d'Electronic Arts d'y prendre part.
C'est ainsi sur NeoGAF que sont apparus les éléments incriminant l'éditeur. Durant l'automne 2013, l'éditeur aurait ainsi proposé 10 à 15$ toutes les 1000 vues pour un maximum de trois vidéos. Le programme visait ainsi la promotion de FIFA 14, Madden NFL 25, NHL 14 et Plants vs Zombies 2, tout ceci affublé d'un message demandant de conserver confidentiels les détails de cet accord. Se cachant derrière l'ambiguité de ce message, EA se défend à présent de la même manière que Microsoft, soit en précisant que les auteurs de ces vidéos auraient dû en expliciter le côté promotionnel.
Des excuses un peu faciles, des youtubers manipulés : voici un exemple parfait du marketing vidéoludique dont on a malheureusement trop l'habitude.